Vous êtes-vous déjà coupé le doigt accidentellement, eu une écharde, ou subi une manucure un peu trop zélée ? Alors, vous connaissez sûrement cette sensation chaude et lancinante d'un doigt gonflé et douloureux ! Les petites inflammations au doigt sont assez fréquentes et, avec les soins adéquats, elles disparaissent généralement d'elles-mêmes. Cependant, il arrive parfois que l'infection s'aggrave. C'est pourquoi il est important que vous puissiez reconnaître au plus vite une inflammation au doigt afin de pouvoir la traiter rapidement. Découvrez dans cet article comment soigner un panaris !

Un doigt enflammé présente généralement une sensation douloureuse et lancinante. Votre doigt devient souvent rouge (ou jaune), gonfle, est chaud et douloureux et parfois un exsudat peut se former sous la peau du doigt. Les infections du doigt sont souvent le résultat d'une écharde, d'une coupure au doigt ou encore d’une cuticule blessée. Si la peau autour de votre plaie ou de votre écharde devient rouge (ou jaune) et douloureuse, vous pouvez supposer que vous avez contracté une infection. Le plus souvent, seul un petit bout de doigt sera touché par l’inflammation mais il peut arriver que le doigt entier soit enflammé. Connue sous le nom de « panaris », cette infection bactérienne douloureuse doit être traitée pour éviter les complications.

Votre doigt est enflammé ou infecté ? C’est généralement dû à une bactérie qui a infecté votre doigt par le biais d’une petite plaie. Dans la plupart des cas, il s'agit de la bactérie staphylocoque. Tout le monde est porteur de cette bactérie et, normalement, tout se passe bien. L'inflammation ne se développe qu'après que la peau soit endommagée. Les raisons ci-dessous peuvent en être la cause.

 

• Généralement, un pouce ou un doigt enflammé est le résultat d'une blessure, comme une coupure, une piqûre ou une égratignure. 
• Vous avez le bout du doigt enflammé ? C’est sans doute lié à une blessure de la cuticule. Souvent triturées, ces petites peaux peuvent aussi être coupées ou repoussées lors d’une manucure. 
• Votre pouce (ou l’un de vos doigts) semble enflammé alors qu’il n’y a pas de blessure apparente ? Une écharde peut être en cause. 

 

Généralement, seule la peau proche de la plaie, de l'écharde ou de la cuticule en question s'enflamme. Mais dans les cas graves, tout votre doigt peut être enflammé. Vous souffrez alors de panaris, une infection qui peut être de profondeur et de taille variables. Le doigt devient alors rouge et gonflé, et une petite boule de pus peut également se former au bout de 2 ou 3 jours. Souvent bénigne, cette infection doit être traitée au plus vite pour éviter toute complication, notamment la propagation vers d'autres tissus tels que les tendons.

Maintenant que vous savez reconnaître un doigt enflammé, vous pouvez le soigner afin de vous débarrasser de la douleur au plus vite. Un doigt enflammé se soigne de la même manière que n’importe quelle plaie enflammée. Ci-dessous, découvrez étape par étape comment procéder.

Disclaimer: L'inflammation de votre doigt persiste ? Dans ce cas, consultez toujours un médecin ou un spécialiste. Grâce à leur expertise, ils pourront vous aider et vous conseiller au mieux.

Si votre doigt peut s’enflammer, l'inflammation des cuticules est également courante. Les symptômes ? Ils sont similaires : la peau autour de votre ongle devient alors rouge (ou jaune), épaisse et douloureuse. Vous remarquez du pus ou de l’exsudat ? Alors il vaut mieux le faire enlever par votre médecin traitant ou un spécialiste. Ils pourront délicatement percer la cuticule enflammée. Une fois le pus ou l’exsudat retiré, rentrez chez vous et soignez l'ongle enflammé de la même manière qu'une plaie enflammée. En quelques jours, l'inflammation s'estompera et vous pourrez à nouveau profiter en toute insouciance !

On parle de saignement de nez lorsque du sang s’écoule du nez. Ces saignements peuvent être antérieurs ou postérieurs. Dans la plupart des cas, les saignements se produisent lorsque de petits vaisseaux sanguins situés dans la partie antérieure du nez éclatent. Ce type de saignement est plus facile à stopper. Les saignements postérieurs sont moins fréquents : dans ce cas, ce sont des vaisseaux sanguins plus importants, situés à l’arrière du nez, qui se mettent spontanément à saigner. Quoi qu’il en soit, un nez qui saigne ne doit en aucun cas susciter la panique. Le plus important sera de savoir quels gestes adopter pour stopper le saignement le plus vite possible et dans quels cas consulter un médecin (de garde).

Qu’est-ce qui provoque un saignement de nez ? Un nez qui saigne peut avoir plusieurs causes. Dans la plupart des cas, une irritation nasale ou de petits vaisseaux sanguins endommagés situés à l’avant du nez seront à l’origine du saignement. En se curant ou en se mouchant le nez, par exemple, ou encore suite à des allergies. Parfois, l’origine du saignement peut aussi être moins évidente. Lors de saignements récurrents, une pression artérielle trop élevée peut être en cause. Ou encore un changement soudain de température. En hiver, lorsque l’air extérieur est sec et froid, les vaisseaux sanguins situés à l’intérieur du nez peuvent s’assécher. En vous mettant à l’abri du froid, ces petits vaisseaux vont à nouveau se dilater au contact de l’air chaud. Résultat : les vaisseaux éclatent. Dernière cause, et sans doute la plus évidente : un coup sur le nez ou toute autre blessure. Quelle que soit la cause du saignement de nez, il s’agit d’une gêne passagère facile à arrêter. Si votre saignement est causé par un coup sur le nez, vous pouvez aussi suivre les étapes ci-dessous mais évitez de vous moucher.

Un saignement de nez se produit généralement de façon inopinée aux moments ou aux endroits les moins pratiques. Que faire ? Découvrez ci-dessous nos conseils pour stopper un saignement de nez :

1. Restez calme et penchez légèrement la tête en avant pour éviter d’avaler du sang. Vous avez déjà un peu de sang en bouche ? N’hésitez pas à le recracher.
2. Lors d’un saignement de nez spontané (qui n’est pas causé par un coup), mouchez-vous bien pour évacuer le sang et le mucus de vos narines.
3. Pincez-vous ensuite le nez juste en-dessous de l’os pendant environ 10 minutes. Respirez doucement par la bouche.
4. Si cela ne suffit pas à arrêter le saignement, répétez ce geste encore 10 minutes. Installez-vous de préférence au calme, sans trop bouger. Le saignement a besoin d’un peu de temps pour s’arrêter.
5. Une fois le saignement arrêté, évitez de vous moucher le plus longtemps possible. Sous la pression, votre nez risquerait en effet de se remettre à saigner.

Si le saignement ne s’arrête pas après ces cinq étapes, consultez votre médecin traitant ou un médecin de garde pour qu’il vous aide à stopper le saignement. Il est important de ne PAS vous boucher le nez à l’aide de papier WC, d’un tampon ou de cotons de votre trousse de premiers soins, au risque d’irriter davantage encore les vaisseaux sanguins du nez.

Vous vous demandez pourquoi vos saignements de nez sont si fréquents ? Si cela vous tracasse, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Il peut en effet y avoir une cause sous-jacente, comme un problème de coagulation lié à la prise de médicaments ou encore une anomalie au niveau des vaisseaux sanguins du nez. Chez les personnes âgées, les saignements de nez spontanés peuvent aussi être liés à la diminution des muqueuses et des vaisseaux sanguins du nez.